Prise en charge d’un syndrome de la bandelette ilio-tibiale chez le coureur à pied
Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale est l’une des pathologies les plus fréquentes chez le marathonien. Il est la conséquence d’un conflit entre le tendon du TFL et de la face latérale du condyle fémoral externe lors des mouvements de flexion-extension du genou. Ces mouvements induisent une tendinopathie de la bandelette ilio-tibiale pouvant s’accompagner d’une inflammation de la bourse séreuse sous faciale (bursite).
Cette douleur apparait plusieurs minutes après le début de l’entrainement avec une impossibilité à plier le genou.
Application du K-LASER Cube 4
En phase aiguë, l’utilisation de la thérapie K-LASER haute puissance permettra de traiter l’inflammation et d’accélérer le processus de cicatrisation.
En effet, en utilisant un programme adapté à la zone de traitement, la grande diffusion énergétique permet de stimuler les médiateurs chimiques inflammatoires ainsi que la micro-circulation. Cette stimulation améliore l’oxygénation des tissus et accélère la cicatrisation.
La production de collagène issue de la thérapie laser est très appréciable puisqu’elle assure une meilleure élasticité des tissus. Point important pour lutter contre les récidives.
Cette technologie non invasive ni douloureuse peut être utilisée dès le premier jour.
La séance se déroule tout d’abord par une stimulation lombaire pour stimuler les zones réflexes de la libération d’endorphines. Puis, un deuxième passage sera effectué de façon plus ciblée sur la zone externe du genou et sur la longueur du TFL.
L’utilisation du laser ne se fera pas avant un effort car l’effet antalgique important pourrait dissimuler une douleur à l’entrainement et ainsi perturber “l’alerte naturelle”. On le fera après.
C’est un traitement de 3 à 6 minutes par passage, à raison de 3 séances en moyenne par semaine jusqu’à reprise du volume de course à pied sans douleur.
En association avec le K-LASER Cube 4
La prise en charge de cette pathologie ne nécessite pas de repos complet. Le coureur gardera la même intensité d’entrainement mais devra largement diminuer son volume. Ses premières sorties seront fractionnées avec une alternance course et marche rapide, toujours en restant infra-douloureux. Le choix de ses chaussures et sa technique de course sera également à contrôler (cadence, attaque du pas, éviter les descentes…).
On combinera également le renforcement musculaire des fessiers dans le cadre d’une réflexion plus biomécanique sur l’alignement postural et sur l’équilibre des chaines musculaires des membres inférieurs.
Conclusion
L’utilisation de la thérapie laser combinée avec une prise en charge globale du coureur permettra une reprise précoce de la course à pied en évitant un repos de plusieurs semaines.
Anne Sophie PAGES, Masseur-kinésithérapeute à Saint-Galmier (42)
Richard BARRIER, Masseur-kinésithérapeute à Saint-Galmier (42)